Histoire d'amour platonique, sans parole.

Publié le par Adj

Maurice est chez Eugnène, un bar pas trop enfumé. Avec des potes, 'fin des connaissances internet.

Presque toute la fine équipe est là. Manque à l'appel Roger qui avait promis de payer sa tournée et Robert dont on s'était juré qu'on lui ferait payer une tournée.

Maurice a mis son gros pull blanc, en laine, hyper sexy. Son aspirateur à gonzesses comme il dit.

Et ça marche, Madeleine, un peu après les autres, vient d'arriver. Elle s'installe juste en face de lui. Elle est resplendissante, fraiche, les joues légèrement rosies par le froid. Son visage encore rehaussé d'une petite moue souriante.

Maurice se tait, sourit et laisse son charme naturel agir.

Madeleine s'apprête à dire quelque chose, mais le téléphone de Maurice sonne. C'est Gégé à propos du weekend à Lyon. Maurice n'entends rien, et c'est la mort dans l'âme qu'il quitte Madeleine, sort du bar et répond.

Maurice revient. Fabrice lui a piqué sa place. Maurice est exilé en bout de table, cadenassé entre Fabrice, René et Pierrot.

Soudain, dans un déluge de frites, Hubert se lève. Il va bosser. La place entre Pierrot et Madeleine est libre. Et Madeleine s'empresse de l'occuper.

Peu après, c'est au tour de Pierrot-Couche-Tôt de quitter les lieux. Et, prétextant un problème de chauffage, Madeleine seoit de nouveau au côté de Maurice.

Maurice, c'est son noël à lui.

Voilà alors que débarque Didier, "J'ai été voir Doom, par beaucoup d'aspects ça m'a fait penser à Serenity"

C'est un peu tard pour le cinéma.

Madeleine se lasse et quitte, elle va prendre le bus 33.

La soirée se termine, Maurice rentre chez lui.

Ce soir, Maurice attendait Madeleine.

Maurice est dans son lit, il rêve.

On sonne !

Madeleine ? Ah non. Tommy qui a une fois de plus confondu l'interrupteur et la sonnette.

Publié dans Maurice

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
N
Fabrice te fait un bisous sur le pif.
Répondre
Z
Ouais, ben René il te dit bien des choses ;-)
Répondre